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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 07:53

 

 

Lorsqu'on regarde l'histoire de la musique progressive anglaise du début des année 70, la majorité des connaisseurs vous diront sans hésiter que la forme la plus populaire de ce genre était dominée par des groupes de musiciens blancs. Si, dans la majorité des cas, ce fait est bien réel et pas vraiment contesté, ce n'est toutefois pas systématique, pour preuve ce très bon album du groupe Demon Fuzz intitulé "Afreaka" et publié en 1970, condensé de différentes influences ethniques et combinant des atmosphères jazz, blues, ou rock, se créant ainsi une identité propre et assez proche de ce que produisaient déjà les jamaïcains de Cymande à la même période.

Fondée par le saxophoniste Paddy Corea à la fin des années 60, c'est d'abord auprès de groupes anglais ska et soul que les futurs membres de Demon Fuzz s'expriment majoritairement, puis en 1968, à la suite d'une tournée au Maroc très enrichissante et qui marque profondément les musiciens, la formation emprunte une voie différente de ce qu'elle avait l'habitude de réaliser sur scène ou lors de festivals.

P.Corea: « Allez jouer au Maroc a été le tournant de la carrière du groupe. Les rythmes que nous avons entendus là-bas étaient si différents de ce que nous connaissions alors. Une fois retournés en Angleterre, nous avions encore l'habitude de jouer sous l'influence de la musique soul, mais petit à petit, nous avons commencé à y incorporer plus de notes progressives. A l'été 1970, nous étions devenus un vrai groupe de musique progressive ».


http://userserve-ak.last.fm/serve/500/34517631/Demon+Fuzz.jpg


Demon Fuzz commence alors à développer un style unique définit par Corea comme étant une "combinaison de sonorités arabes et indiennes avec un léger avant-gardisme jazz".

Une fois leur son trouvé, le groupe est reçu pour jouer dans de nombreux clubs et festivals ainsi que dans quelques universités, et ne tarde pas à signer auprès du label "Dawn" qui représente déjà de nombreux artistes de la scène progressive. Ils se réunissent alors en studio pour enregistrer un disque, et ceconformément à la politique du label à cette époque, disque unique en son genre produit par Barry Murray qui supervise les cessions. Joué quasi "live", très peu d'overdub seront nécessaires. L'album bouclé et marketé, le groupe entame une tournée de promotion du label intitulé "Penny Concerts" en compagnie d'autres artistes de la maison. Un coup de pub qui aurait pu se révéler efficace, basé sur un principe simple. Le public est convié à assister à tous les shows de la soirée pour la modique somme de 1 penny. Idée alléchante au demeurant, mais qui ne séduira pas. La majorité des groupes sont encore inconnus et le ticket d'entrée paraît trop modeste pour intéresser un public qui ne s'imagine pas y trouver de réels talents pour si peu d'argent. La tournée à bien lieue mais "Dawn Records" perd beaucoup d'argent et se révèle être un piètre investiseur. La maison de disques ne se remettra pas de cet echec et déposera rapidement le bilan, entrainant avec elle les artistes qu'elle représentait. Cette tournée sera donc la seule et unique que le groupe ait faite avant de se séparer.

Ne reste pour la postérité que ce magnifique album "Afreaka" composé de 5 morceaux entre Afrique, Orient, et Occident, tous très bons, ainsi que 3 pistes bonus. La voix de Smokey Adams, du groove/rock et un poil de funk, des cuivres, un orgue et des guitares électriques. Un album à posséder de toute urgence, garanti réussi qualité 100%.

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 11:03

http://www.lapageculture.com/wp-content/uploads/2010/06/aloe.jpg

 

Tout cela annonce du bon.. Une mise en bouche ragoûtante à sa mettre sous la dent avant la sortie prochaine de son nouvel album "Good Things" prévu pour la fin du mois de septembre 2010, toujours chez Stone Throw. C'est sûr, les dollars vont tombés.

 

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 11:35
http://www.legrandmix.com/groupes/images/large/Roy_Hargrove.jpg

 

J'ai découvert ce trompettiste il y a plusieurs années, juste avant de le voir sur scène à l'occasion du festival de jazz du Parc Floral de Vincennes. J'avais tout de suite été séduit par ce disque moderne et pétillant dans lequel intervient beaucoup d'artistes. Pour n'en citer que quelques uns, D'Angelo ("I'll Stay"), Meshell Ndegeocello, Q-tip ou Erykah Badu sont présents, et presque tous les titres du disque contiennent des collaborations alléchantes et dans l'ensemble réussies, sans compter les musiciens officiels qui s'adaptent parfaitement aux différentes couleurs dont dispose l'album, condensé aux choix de jazz, funk, soul, hip-hop ou gospel.

Hard Groove est le premier opus du RH Factor et sort en 2003, Roy ayant avant cela joué dans différentes formations aussi bien comme sideman que comme leadeur. A seulement 41 ans, il compte déjà une vingtaine de disques à son actif dont trois avec le RH F.




A l'écoute le disque plait et rassurera tout le monde, même les néophites. Les morceaux sont tous très bien produits mais l'on regrettera tout de même un léger manque d'originalité sur la fin, surtout avec les 4 derniers titres dans lesquels les choeurs et les voix sont un peu convenus et n'apportent pas grand chose à des compositions quelque peu fadasses, et pas forcément très intéressantes. Sans renier complètement ce dernier tiers, j'aurais quand même aimé un peu plus de recherche de composition et d'écriture. Mais il y a aussi de très bons titres, en gros toute la première partie de l'album, où les morceaux sont, pour le coup, efficaces et vraiment groovy, comme le titre "Common Free Style" que je vous propose d'écouter plus haut. Ecoute intégrale ici.

 

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 10:36

http://graphics8.nytimes.com/images/2006/04/02/travel/02mali.600.jpg

 

 

Pour ceux qui ne connaissent pas bien, petit récapitulatif pour situer le niveau de l'album.

Toumani est né le 10 Août 1965 à Bamako au Mali au sein d'une famille de griots, conteurs et musiciens chargés de célébrer les évênements importants de la vie quotidienne, mais également chargés de raconter l'histoire d'un pays, ou plus simplement d'une ethnie ou d'un clan. Cette tradition est très forte au sein de la société africaine.

Toumani commencera à apprendre la kora à l'age de 5 ans, débutant ainsi un long et rigoureux apprentissage en vue de perpétuer cette tradition famaliale et sociétale, et d'accéder au titre de korafolaw (comme pour le djembe). Son père, Sidiki Diabate, est d'ailleurs à cette époque le joueur de kora le plus connu de toute l'Afrique de l'Ouest.

Toumani donnera ses premiers concerts publics dès l'âge de 8 ans puis jouera à 13 ans avec l’Ensemble de Koulikoro avant de rejoindre un peu plus tard l'Ensemble National Du Mali. En 1987 (il n'avait que 21 ans), Toumani débarque sur la scène internationale et joue son très acclamé Kaira, extrait de l'album du même nom et qui est encore parmi les meilleures ventes d'albums solos de Kora. Le succès de Toumani en tant que joueur solo est immédiat.

L'album présenté ici est une association parfaite entre Toumani Diabate et Ballake Sissoko, lui aussi éminent joueur de kora, mais pur autodidacte, son père musicien ne souhaitant pas voir son fils emprunter la même voie que lui.

Lui aussi jouera très jeune dans l'Ensemble National et a, à peu de chose près, le même parcours musical que son acolyte.

L'album qu'ils présentent ici est celui d'un binome idéal. Idéal de maîtrise technique, mélodique, et harmonique. Des questions-réponses somptueuses et féériques tout au long du disque, et des thèmes joués à la perfection. On en prend plein les oreilles du début jusqu'a la fin et on ne se réveille qu'une fois le disque terminé.

Prenez le temps de vous laisser bercer et bonne écoute.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 09:58

http://publikart.net/wp-content/uploads/2009/07/archive_11.jpg      

 

A mes yeux le seul vrai bon album de ce groupe fondé en 1994 par Danny Griffiths et Darius Keeler, 2 musiciens de la scène britannique dont les talents respectifs n'avaient pas encore suscité d'interêt auprès du public anglais jusqu'à la sortie en 1996 de ce très bon album trip-hop, "Londinium". Un album très novateur pour l'époque, que les critiques n'hésiteront d'ailleurs pas à comparer au "Dummy" de Portishead sorti 2 ans plus tôt, comparaison envisageable pour ce disque, mais qui sur le long terme et après plusieurs reformations successives s'avèrera bien moins évidente, Archive ayant depuis décidé d'emprunter une autre voix créatrice (sorte d'électro/rock progressif inclassable), au risque de déplaire à un public conquis et enthousiaste (j'en suis). Une déception douloureuse à accepter et à la mesure de l'engouement qu'avait suscité sur moi cet album que je n'ai pas peur de qualifier de chef-d'oeuvre rarement égalé.

L'originalité première tient au fait d'y avoir incorporé 2 chanteurs jusqu'ici inconnus et aux registres divergents. L'un s'appelle Rosko John et officie comme rappeur. L'autre, Roya Arab, est une chanteuse anglaise d'origine iranienne dont la voix douce et claire rappellera quelque peu celle de Beth Gibbons avec Portishead, d'où le rapprochement souvent fait entre les 2 formations. Danny et Darius, respectivement claviers, basses, samples, et programmations, composent tous les titres de l'album et font venir quelques musiciens supplémentaires pour travailler sur les nombreux arrangements (Karl Hyde à la guitare - Pete Barraclough à la flûte - Ali Keeler au violon), allant jusqu'à payer un joueur de triangle du nom de Anita Hill.




Cette association parfaite n'est bien sûr pas le fruit du hasard. Tout est mûrement réfléchi et savamment travaillé pour que cette symbiose s'opère naturellement et simplement. Le flow du rap apporte une dynamique essentielle sur certains morceaux très down tempo ("So few Words" - "Skyscraper" - "Beautiful World"), tandis que la douceur féminine de Roya souligne merveilleusement les mélodies ("Headspace" - "All Time" - "Nothing Else"). Quelques instrumentaux pour la respiration ("Old Artist" - "Man-Made" - "Organ Song"), le tout systématiquement accompagné de rythmiques lourdes et métalliques prêtent à tout emporter sur leurs passages. Le trip hop façon Archive est né. Une marque de fabrique faite d'un mélange de simplicité mélodique et d'une rigueur d'écriture très inspirée qui marquera toute une génération d'auditeurs.

A noter également que le mix est très bon et vous autorisera à monter le son sans problème (de préférence sur de bonnes enceintes) pour vraiment en apprécier tout le travail (panoramiques, reverbes, compresseurs, filtres...).

"Londinium" est un véritable ovni musical sans aucune faute de goût, et assurément un coup de maître pour un premier opus (je le redis, le seul album du groupe qui, personnellement, vaille vraiment le coup et mérite d'être acheté). Pour moi, le disque le plus représentatif de ce qu'est le "genre" trip hop. A ce propos, si vous connaissez d'autres artistes susceptibles de m'intéresser (maintenant que vous savez ce que je pense d'Archive et de son oeuvre globale), je suis preneur.


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