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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 09:42

 

 

Je vous propose aujourd'hui une compilation de 2005 qui regroupe des titres inédits de Roy Ayers parus sur Rapster Record et enregistrés entre 1976 et 1981. Virgin Ubiquiy 2 est donc, comme son nom l'indique, le 2e volet de cette série débutée un an plus tôt, et sans doute le plus intéressant des 2, offrant plus de titres groovy dont le très bon "Sunshine", ici dans sa version démo.

Si, dans l'ensemble, je ne suis pas particulièrement fan de ce que propose le vibraphoniste dans ses albums de l'époque, ayant par exemple du mal à apprécier les ambiances un peu trop lovers à mon goût, et malheureusement, à mon sens, trop présentes sur certains disques, il n'en reste pas moins l'une des figures importantes de la black musique au même titre que Isaac Hayes, Lonnie Liston Smith ou Curtis Mayfield, et l'un des compositeurs les plus productifs de la mouvance blaxploitation (15 albums dans la décennie 70). Pour autant, cette compilation est un bon moyen de redécouvrir (ou de découvrir) certains de ses meilleurs morceaux. On retrouvera par exemple "Holliday" (titre hommage écrit à l'occasion de l'anniversaire de Martin Luther King et sujet à controverses lors de sa sortie), "Liquid Love" (pas besoin de vous faire un dessin et sensuel à souhait), "Tarzan" (morceau très efficace et 100% funky, appelé à l'origine "Brute" puis finalement rebaptisé "Tarzan" par les musicens), et le très funkiesque "Release Yourself", ersatz des sons que produisait George Clinton, toutefois moins efficace (n'est pas Dr Funkeinstein qui veut).

13 titres et 77 minutes de musique, ce projet en demi-teinte n'est certainement pas indispensable, permettant surtout aux fans de s'en mettre sous la dent et d'enrichir leur collection, surtout que l'homme ne sort plus rien depuis déjà longtemps et n'apparait plus que pour des collaborations ou pour jouer en live un peu partout à travers le monde (régulièrement en France). Un choix de production que certains jugeront purement mercantile, mais que je trouve tout de même assez judicieux, et ce malgré le fait que je ne retiendrai finalement que la moitié des titres présents sur cette compilation. Sachez que vous pouvez trouver ce disque sur le net pour pas très cher.

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 07:31

 http://www.adnsound.com/wp-content/uploads/TheHeavy-ShotbyWillCooper.jpg

Si vous ne connaisez pas encore The Heavy, alors vous avez manquer quelque chose.

 
Depuis 2007, The Heavy arpente les scènes européennes. L'âme du groupe, le guitariste Dan Taylor et le chanteur Kelvin Swaby se connaissent depuis 1990. Ils partagent un goût commun pour le rythm'n blues des années 60 et les films de Jim Jarmusch. Mais ils ne sont pas seuls puisqu'ils sont en bonne compagnie avec le batteur Chris Ellul, le bassiste Spencer Page et l'organiste Hannah Collins.



Le groupe a enregistré son 1er album, le très bon Great Vengeance And Furious Fire dont il est question aujourd'hui, sur le label Counter Records, en 2007. Musique hybride entre le punk et la soul vintage, The Heavy parvient à transcender ses racines et à créer un style qui lui est propre. Les références évidentes du groupe lui permettent de se bâtir une crédibilité sans faille apte à séduire tout autant les fans de soul sophistiquée que ceux d'un rock garage et ou heavy sans concessions.


Une vraie bombe sonore à l'énergie débordante.

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 07:39

 

 

Les critiques sont unanimes et ne lésinent pas de qualificatifs gratifiants pour parler de cet album. Fredo Viola est un touche-à-tout chanteur/auteur/compositeur d'origine italo-américain. Des cours de violon et de piano dans son adolescence, mais il se destine à la réalisation vidéo. Il entame donc des études de cinéma aux Etats-Unis  mais ne parvient pas à se faire au mileu et décide d'arrêter rapidement, avant de se lancer dans la musique munit simplement d'un logiciel d'édition musicale et de sa voix naturelle de soprano.

Après quelques expèriences publicitaires pour un groupe qui "le vaut bien" (si j'avais su!!), il compose seul quelques morceaux dont certains marcheront très fort sur le net et sortiront sous forme de EP, avant d'écrire à 39 ans son premier album, "The Turn".

Fou de musique pop, son style s'en ressent quelque peu mais reste assez singulier.

Il utilise sa voix comme un véritable instrument en la saupoudrant de programmation rythmiques plutôt rudimentaires. L'idée semble intéressante mais le fait est que je n'accroche pas vraiment et que ses envolées lyriques me laissent relativement dubitatif. Je ne peux que reconnaitre le travail fourni sans  pour autant adhérer au concept de l'oeuvre, trouvant par exemple les comparaisons faites par certains critiques avec Sufjan Stevens plutôt malvenues, voire injustifiées.  

Trop intellectualisé à mon goût, un rien bobo, l'émotion à l'écoute de l'album ne m'est pas parvenue, souvent réfrénée par ce trop plein d'harmonies vocale et ses structures par moment vacillantes. Résultat monotone, voir sur certains titres soporifique, vous l'aurez compris je ne partage pas l'avis des journaleux "vendeurs" et ne perçois pas cette originalité décrite dans leurs critiques. A vous de jugez si vous le souhaitez en cliquant sur les liens que je vous laisse. A noter tout de même que le titre "The Sad Song" en écoute tout en haut est pour moi le plus sympa de l'album et tournait déjà pas mal sur les ondes. J'aurai aimé pouvoir en dire autant pour le reste de cet opus. Peut être en live.

Une idée plus précise? Ici.

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 07:35

 

 

 

Je ne sais par où commencer pour vous parler de ce groupe que j'aime tant, j'ai nommé le majestueux E.S.T. Trio, mené par le pianiste suédois Esbjörn Svensson, né en 1964, et disparu tragiquement le 14 juin 2008 lors d'une plongée sous-marine entre amis. Leurs mélodies captivantes et leur musicalité sans frontière et sans lois resteront à jamais gravées dans le marbre du panthéon des artistes mémorables de notre siècle.

Comme aimait à le dire E.Svensson, répondant aux sempiternelles questions de journalistes désirant, comme toujours, savoir comment définir ce style. « Le jeu de ce trio n'a rien de définisable, et n'a pas d'ailleurs pas besoin de l'être ».

Le fait est que le groupe se connait tellement bien qu'il n'a plus besoin de se poser ce genre de questions. Former en 90 par Esbjörn Svensson et son ami d'enfance et batteur, Magnus Öström, le premier disque de ce trio sort en 93, année où les as rejoint le bassiste Dan Berglund. En 20 années d'existence et 15 albums dont 3 live, leur jeu s'est endurci et a progressivement mûri pour atteindre un niveau d'équilibre et une force immense, associant spontanéité, improvisation, et un sens de l'écriture très moderne et immensement riche. Il n'est pas rare que sur un même album se retrouvent des titres à consonnances classiques, rock, pop, ou électro.

Ils font aussi partie des trop rares artistes à avoir réussi à populariser le "jazz", en organisant par exemple des shows pyrotechniques lors de leurs concerts, ou même en étant les premiers à s'être essayé à la réalisation de clips vidéos. Il faut dire que leur son s'y prête parfaitement, puisque l'univers y est souvent hypnotique, aquatique, et vraiment idéal pour être associé à des images, d'abord destinées à magnifier tous les sentiments et toutes les émotions présentes à l'écoute de leur musique.

Enfant, Esbörn découvre le piano au contact de sa mère qui est pianiste classique. Son père, en grand collectionneur de disques de jazz, se charge de lui faire écouter les disques de Duke Ellington. Mais c'est également comme tous les enfants de son âge un fervent auditeur de la radio suédoise, où il écoute tous les tubes pop et rock du monde entier. Cette mixité musicale le poussera à monter au lycée un premier groupe de rock, tout en suivant parallèlement des cours de piano. Il parfait sa formation technique à l'université de Stockholm et débute la scène au début des années 80. La suite, et ce qu'il adviendra de toutes ses connaissances apprises, mêlées à la singularité artistique du jeune homme, se trouve dans l'oeuvre du trio E.S.T.

http://ecx.images-amazon.com/images/I/61dOkPneOmL._SL500_AA300_.jpg


« On travaille pas mal avec l'électronique. Il est donc logique qu'on trouve de nouvelles choses. Mais on marche à l'instinct, surtout. On cherche ce qui nous plaît. On a toujours fait ça. On joue ensemble depuis très longtemps, et on a toujours fait ça. Expérimenter, chercher, faire des choses qui peuvent sembler bizarres. Maintenant, pour nous, ça n'est plus seulement l'esprit du jazz, c'est l'esprit de la vie. Chercher pour trouver, se développer… Avec, pour la musique, le biais des instruments ».

L'album que je vous propose aujourd'hui est, comme toujours, et je serai difficilement objectif avec ce groupe tant j'en frissonne encore d'émotions à chaque écoute (5e fois aujourd'hui et je ne m'en lasse pas), merveilleux, unique, et grandiose. On y retrouve ces moments doux et durs, soyeux et rudes, apaisés et violents, tout un panel de lumières et de couleurs plus diverses les unes que les autres, mais qui se lient à merveille dans une harmonie vivante et vraie.

Grand, tout simplement.......

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 08:18

http://1.bp.blogspot.com/__eyAoAVhsBo/TFZiXgEChEI/AAAAAAAAADU/swO2QTbWrlc/s1600/neil-young-acoustic.jpg

 

1 an avant la sortie de "Harvest", le grand Neil avait déjà donné quelques concerts acoustiques remarquables dont celui-ci, enregistré en 1971 dans la célèbre salle du Massey Hall à Toronto, au Canada. Le 4 mai 1970, 4 étudiants sont abattus par les forces de l'ordre de l'Ohio National Guard lors d'une manifestation populaire dénoncant l'invasion partielle du Cambodge voulue par Nixon (9 blessés). La guerre du Vietnam fait rage et les courants pacifistes sont de plus en plus populaires. Nixon expliquera avec un cynisme certain que ce genre d'événement prouve que rien de bon ne ressort d'une opposition trop violente à l'Etat. Neil Young quand à lui déclarera avec tristesse que c'est sans doute la meilleure et la plus forte de toutes les leçons enseignées à tirées dans un lieu d'enseignement. Lui qui avait déjà prouvé auparavant qu'il était un artiste relativement engagé à tendance pacifiste décide qu'il ne peut rester indifférent devant de tels actes et écrit "Ohio". Les paroles sont relativement simples, mais quelques phrases aussi courtes qu'efficaces répétées plusieurs fois ne valent-elles pas mieux qu'un long discours?

 

Les 4 morts de l'Ohio:  Allison Krause (19 ans), William Schroeder (19 ans), Jeffrey Miller (20 ans),Sandra Schauer (20 ans).

Nixon et ses soldats de plomb arrivent
Nous avons enfin notre liberté de pensée
Cet été j'entend les tambours
Quatre morts dans l'Ohio
Je dois y aller
Les soldats nous abattent
Ca aurait déjà du arriver il y a longtemps
Imagine que tu la connaisse
Et que tu voies son corps par terre
Comment pouvez-vous courir en sachant ce qui se passe ?

 

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