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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 09:54

http://www.journalinteret.com/wp-content/uploads/2010/05/Miles1.jpg

 

Voici maintenant venu pour moi le temps de vous parler de celui que je considère comme le plus prolifique des musiciens jazz du 20e siècle, j'ai nommé Mr Miles Davis.

Je possède tellement de disques de ce géant que j'ai quelque peu tardé à écrire un article sur lui, ne sachant pas vraiment par où commencer tellement son oeuvre est immense, et puis finalement et après maintes réflexions j'ai tranché, et ce sera ce magnifique Tribute To Jack Johnson, sorti en 1970 et dans la lignée de ce qu'avait déjà entamé d'entreprendre le maestro depuis quelques années. Pour faire simple, c'est en découvrant Miles que je suis tombé dans le jazz. Il m'a ouvert les portes de cette musique que je connaissais bien mal jusqu'ici, mais qui depuis ne me quitte et ne me quittera plus.

Je ne vais pas commencer ici à entreprendre une biographie interminable et douteuse quand d'autres s'en sont déjà fort brillament tirés (autobiographie par Qunicy Troupe). Le choix de ce disque me semblait judicieux pour aborder son oeuvre, d'une part parce qu'il reflète très bien l'engagement de Miles pour la cause des noirs américains, mais aussi parce que cet album, publié en hommage au boxeur Jack Johnson qui fut le premier champion du monde black dans la catégorie poids lourds en 1908, est un véritable chef-d'oeuvre du genre et sonne une nouvelle fois comme aucun autre disque de l'époque.

C'est en adorateur et passionné de boxe qu'il accepte ce projet qui figurera sur la bande originale du documentaire consacré à Jack Johnson. La Columbia n'investit pas dans la promotion et il sort en 1970 de manière confidentielle, et ce malgré le record de vente de son précédent opus Bitches Brew. Les puristes et les critiques de jazz n'y voient là que perversion musicale et n'adhèrent pas du tout à ces sonorités électriques et très rock, sortant du carcan d'un jazz classique et quelque peu enfermé dans des structures depuis longtemps rabâchées. Comme toujours, Miles le visionnaire s'entoure de certains des meilleurs musiciens, pour la plupart encore très jeunes, mais pour qui l'expérience est immanquable. Tous deviendront par la suite des leaders indiscutables au sein de leurs propres formations. Sont donc présent Herbie Hancock, John Mac Laughlin, Steve Grossman, Billy Cobham et Michael Henderson. C'est là la force de Miles Davis qui aura systématiquement su s'entourer de jeunes artistes, en leur proposant une collaboration espérée par tous, mais seulement offerte à ceux dont il considérait le jeu comme étant digne d'interêt.



Malgré son caractère autoritaire et et son intransigeance artistique, Miles est très respecté. Il fait peu de concession mais continue tout de même de fasciner son public en proposant constamment de faire évoluer le genre vers des univers inconnus et très sophistiqués.

Cet album est comme touours très généreux et laisse la place à chacun de s'y exprimer librement. Miles joue avec parsimonie et dans un style aérien, aéré, et d'une grande finesse. Il l'envisage comme un combat de boxe. Il est lui-même sur le ring et balance des jabs incisifs en assurant un jeu de jambes vif et subtil. Quelle force et qu'elle dextérité.

On retrouve pêle-mêle un patchwork de morceaux enregistrés sur deux scéances studios, et rassemblés par son producteur Teo Macero sur deux pistes de plus de 25mn chacune. Leur poids étant trop important, j'ai donc choisi de vous faire écouter "Duran", titre figurant sur le coffret de 5cd paru en 2003, et regroupant l'intégralité des deux cessions d'enregistrement.

Miles est très satisfait par le rendu et très fier d'avoir pu apposer son empreinte sur les traces du légendaire boxeur. Ces deux-là avaient d'ailleurs beaucoup de points communs. L'amour de la boxe, des femmes, du champagne et des grosses voitures, mais aussi et surtout cette obsession de ne pas se laisser imposer les règles fixées par les blancs qu'ils considèrent (à juste titre) opprimantes pour leurs frères noirs. L'idée d'un tel projet naît donc d'abord de ce besoin vital d'expression, mais aussi de la reconnaissance de Miles envers son aîné et modèle de lutte. 

Oeuvre incontournable et simplement parfaite, je pense que vous devriez en apprécier le style et l'élégance. Je n'en dit pas plus car je pourrais m'étendre encore longtemps sur le sujet, et je vous laisse profiter de ces 11 minutes et 17 secondes de bonheur inoubliable (branchez-vous sur votre système audio pour vraiment vous retrouver, vous aussi, sur le ring, et savourez, simplement). 


Duran (Take 6)

 

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