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5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 11:30

http://2.bp.blogspot.com/_uxE5Yg8kNMU/S50eziyMgJI/AAAAAAAALcA/WHd6woU-ojA/s400/4015698507126%5B1%5D.jpg

Descendant naturel d'une grande famille de griots maliens, Mamadou Diabate joue de la kora depuis son plus jeune âge en compagnie de son père, le célèbre Djelimory (N'fa) Diabate, qu'il rejoint à Bamako dès l'âge de 4 ans. Parcours "classique": initiation auprès de l'Ensemble Instrumental du Mali, puis premières armes lors des mariages et des baptêmes. A 15 ans, il est déjà une star à Kita et dans la région de Kayes, mais c'est lorsque son cousin Toumani l'encourage à le suivre pour une tournée dans tout le pays que Mamadou gagne définitivement son statut de grand musicien auprès de la population et des riches notables le priant de jouer pour eux le temps de quelques louanges convenues. En 1996, alors âgé de 21 ans, il part avec l'Ensemble du Mali aux Etats-Unis où il finira par s'installer. New York devient désormais son terrain de jeu. Le jeune homme continue de s'émanciper auprès de la diaspora dans toutes sortes de cérémonies culturelles ou d'institutions, faisant découvrir au monde son art et l'histoire qui l'a vu naître. Comme souvent avec la musique de l'Afrique de l'ouest, le respect des mélodies et le soucis du jeu dans la tradition reste un impondérable de la vie d'un griot. La musique de Mamadou ne déroge donc pas à la règle. Même si au gré de ses rencontres il lui arrive de jouer du blues (avec Eric Bibb ou Guy Davis), ou du jazz (en compagnie de Donald Byrd ou de Randy Weston), c'est avec ses albums de musique classique et traditionnelle que je l'apprécie le plus. Behmanha est de ceux-là. Joué solo, il est une oeuvre authentique pleine de lyrisme et de tact que je vous conseille vivement d'écouter.


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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 08:54

http://alllossless.net/uploads/posts/2011-03/1300116035_a075dc.jpg

Les suédois de Oddjob sont des épicuriens du jazz aux facultés cognitives sensiblement différentes de bon nombre de leurs contemporains. Par le choix de leur musique tout d'abord, libre, fertile, fourmillant de petits détails astucieux, extrêmement bien pensée, écrite sur mesure, et dont je me gargarise avec délectation. Mais c'est aussi et surtout, selon moi, leur méthode de travail unique, à la frontière de la science et du jazz, du rock et de la musique contemporaine, propre à organiser le son avec un attachement presque mathématique de la chose, qui fait de ce quintette un grand groupe de musique actuelle. Si vous aimez le son du jazz ou du rock progressif du début des années 70', il y a fort à parier que vous trouverez dans ce disque de bonnes raisons d'y voir là le digne successeur de toute une lignée d'albums écrits par autant d'artistes incontournables de cette époque.

"Clint" sonne comme une implacable sentence. Le Smith & Wesson qui nous braque annonce la couleur d'un ton rouge sang. Si l'idée de s'inspirer de grands thèmes musicaux parmi les classiques du cinéma hollywoodien n'a rien de nouveau en soi, Oddjob concentre encore un peu plus l'exercice en ne s'attaquant qu'à des morceaux tirés de films dans lesquels Clint Eastwood tenait le rôle principal. Inspecteur Harry en tête suivi de près par Blondin ou le lieutenant Morris Schaffer, les 12 arrangements que le quintette a fait des thèmes écrits à l'origine par Ennio Morricone, Lalo Schifrin, Lennie Niehaus ou Ron Goodwin, valent le détour et font de "Clint" l'un des tout meilleurs disques paru en 2010 (notons une fois de plus l'avant-gardisme du label allemand ACT). Une créativité débordante, un éclectisme radical, une conjonction hors norme des styles musicaux d'antan et d'aujourd'hui, ou encore le respect des oeuvres originales et de l'esprit cinématographique de ce canevas de choix, tout cela force le respect. Les intentions artistiques du quintette ne dénaturent en rien les mélodies bien connues qui accompagnaient jadis les aventures du cowboy solitaire ou du célèbre flic de San Francisco mais les organisent différemment par le biais d'arrangements savoureux piochant allègrement dans autant de sonorités diverses et variées.

http://www.oddjob.cd/images/gallery/hi-res/Oddjob_8_by_Sanna_Lindberg_2008-04.jpg
"The Good, The Bad And The Ugly" annonce d'entrée la couleur. On se croirait d'abord tout droit sorti d'un film de De Funès (au moins pendant 15 secondes), avant que la mise en place progressive et méticuleuse ne laisse plus de doute quant à la réelle efficacité de cette réappropriation qui mélange programmations rythmiques, nappes synthétiques, mélodies instrumentales, psychédélisme électrique, à l'ingéniosité de la réécriture partielle mais ô combien singulière de Oddjob. Pour le reste, peu importe que vous ayez vu ou non tous les films dont sont extraits les morceaux de "Clint". Les ambiances équivoques demeurent et quoi qu'il en soit, le respect des musiciens pour le fond du propos, la trame sonore originale ou encore le côté visuel de la chose, en font un excellent disque que je ne saurais que trop vous recommander. Comme d'habitude je laisse à votre disposition quelques liens et extraits choisis, mais sachez également que la maison ACT casse les prix sur son site pour l'achat d'au moins 3 disques. On ne sait jamais, à tout hasard. Et puis c'est quand même plus sympa de posséder l'objet plutôt que le fichier. 
Oddjob c'est: Goran Kajfes (trompette, percus), Per "Ruskträsk" Johansson (saxo, clarinette, flûte), Daniel Karisson (piano, rhodes, orgues, synthétiseurs), Peter Forss (guitare, basse acoustique et électrique), Janne Robertson (batterie, percus), avec en invité Johan Lindström (pedal steel guitare).

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 09:56

 

Je vous en avais déjà fait part il y a quelques jours. Le nouvel album de Robert Glasper et de son groupe Experiment,  "Black Radio", s'annonce comme la tuerie de ce début d'année. Déjà disponible en format vinyl ou mp3, il est d'ores et déjà possible de le commander sur amazon pour une livraison début mars. Pour les plus impatients, le "teaser" vous permettra un premier contact aguichant. Pour les autres, encore un peu de patience (je ronge mon frein mais j'en salive d'avance). Plus groove que jamais, les 6,30 minutes de vidéo devraient vous convaincre d'envisager un achat futur. Du "black", rien que du "black". Des rythmiques dingues, des ambiances R&B sophistiquées, le gnangnan FM en moins (et puis quoi encore!), sans parler du condensé de collaborations qu'il renferme (Musiq Soulchild, Bilal, Mos Def, Erykah Badu, Lupe Fiasco...).    

Sûr que ça va faire du bruit.

 

 

 

 


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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 00:30

 

 

 

Drugs ("Daddy's Got A Secret") - Aaron Parks ("Peaceful Warrior") - Bonobo ("Stay The Same") - Eric Legnini ("Kitchen Maquis") - Mory Kante ("Djou") - John Zorn ("Mehalalel") - Miles Davis ("Mademoiselle Mabry") - Hidden Orchestra ("Strange") - Pascal Schumacher ("Metamorphosis") - Booster ("Manzana") - T.R.A.C ("Ms Geenie") - McCoy Tyner ("Celestial Chant") - Ebo Taylor ("Kwame") - Jeremy Pelt ("Circular") - Soweto Kinch ("Trying To Be A Star") - Scientist ("No Dub Island") - The Afro-Soultet ("Mozambia") - Breakestra ("Back At The Boathouse") - Donald Byrd ("Estavanico") - Bojan Z ("Zeven") - Marcin Wasilewski Trio ("Big Foot") - Etoile De Dakar ("Suma Guenth Gui") - Yusef Lateef ("Juba Juba") - Roy Hargrove ("Common Free Style") - Ninety Miles ("Congo") - Kev Brown & Kaimbr ("Rappin") - Robert Glasper ("Dillalude") - Jay Dee ("Think Twice") - James Vincent McMorrow ("If I Had A Boat") - The National ("England") - Neil Cowley Trio ("Portal") - E.S.T ("88 Days In My Veins") - Orchestra Baobab ("Déé Mo Woor") - Christian Scott ("Katrina's Eyes") - Portico Quartet ("Clipper") - Rico ("Over The Mountain") - Bon Iver ("Holocene")

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 19:48

http://3.bp.blogspot.com/-i7yx29rZE0o/TrJ5tz_TZRI/AAAAAAAABT0/JgDlN865uK8/s1600/b016g2c2640360.jpg

Parlons simple et parlons vrai. Si je devais, pour une raison ou une autre, parmi tous mes disques de hip-hop, n'en choisir qu'un (imaginons que je doive me séparer de tout le reste), "Welcome to Detroit" serait celui-là, sans aucun doute. Je n'en connais pas d'autres pouvant soutenir la comparaison. Un tel condensé de matière lourde et solide, le tout en 41 minutes, vraiment je ne vois pas. Pour moi, aucun autre producteur n'a autant apporté au hip-hop que Jay Dee ne l'a fait. Il avait une oreille unique et était capable de faire groover tout ce qu'il touchait. Des lignes de basse et des rythmiques légendaires qui pousseraient n'importe quel MC à donner le meilleur de lui-même, des associations grosses caisses/caisses claires uniques, un jeu de charleys au swing méthodique, un minimalisme déroutant d'efficacité et tellement évident que ça en est limpide, Jay Dee a un son qui lui est propre et que l'on identifie tout de suite. Dans cet album "solo" sorti en 2001 (le seul "vrai" album de sa carrière me semble t-il), Dilla avait mis la barre très très haute, appuyant un peu plus de sa marque et de son style sur la sphère hip-hoppienne.

 

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51xU5yI8tPL._SS500_.jpg


Dans le livret, Yames Yancey introduit l'album comme ceci : "La fabrication de Welcome To Detroit tient en quelques mots. A l'origine je souhaitais produire un disque de breakbeat. Ce qui s'est passé? BBE m'a donné carte blanche pour faire ce que je voulais. UH OH! GET READY." Résultat : un délice indémodable à la musicalité constante; Das EFX parlait en son temps de "Real Hip Hop". Et après ça, what else?


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