Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Romain Audiocity
  • : Un ptit tour sur Audiocity.overblog
  • Contact

Index

4 Hero

7 Heads R Better Than One

Absynthe Minded

The Afro-Soultet

Alexis HK    

D'Angelo

Antony And The Johnsons

Archive

Roy Ayers

The Bar-Kays

Nik Bärtsch's Ronin    

Alain Bashung

The Baker Brothers

Belmondo & Yusef Lateef

Eric Bibb

Martina Topley Bird

Black Mountain

Blockhead

Blundetto

Bon Iver - "Bon Iver" 

Bon Iver - "For Emma, Forever Ago"

Bonobo

Booster

Malcolm Braff

Breakestra

Marlon Browden

Apollo Brown

James Brown   

Kev Brown & Kaimbr

Kenny Burell

Solomon Burke

Burning Spear

Donald Byrd

DJ Cam    

S.Carey

Nicci Cheeks Presents...

Cody Chesnutt

The Cinematic Orchestra

Billy Cobham

Billy Cobham/George Duke Band

Manu Codjia Trio

Avishai Cohen

Romain Collin

Les Colocs

Alice Coltrane

John Coltrane

Common

Ry Cooder      

Neil Cowley Trio

King Creosote & Jon Hopkins

Dafuniks

Dajla & Benji Blow

Simon Dalmais

Lars Danielsson

DAS EFX

Betty Davis

Miles Davis - "E.S.P"

Miles Davis - "Filles De Kilimanjaro"

Miles Davis - "A Tribute To Jack Johnson"

Jay Dee

Demon Fuzz

Eumir Deodato

Mamadou Diabate

Toumani Diabate & Ballake Sissoko

Alela Diane

Manu Dibango

Dirty Dozen Brass Band

Doctor L & Tony Allen

Dollar Brand

Drugs

Eels

John Ellis

Daniel Erdmann & Freinds

Etoile De Dakar

Donovan Frankenreiter

Fat Freddy's Drop

Féloche

Dominique Fillon

Fink

First Aid Kit

Roberto Fonseca

Front Page

Funkadelic  

Peter Gabriel

Kenny Garrett

Get The Blessing

Robert Glasper Trio

Great Lake Swimmers

Grant Green

Grizzly Bear

Gong

Chico Hamilton

Herbie Hancock - "Secrets"

Herbie Hancock - "Takin' Off"

The RH Factor

Gene Harris & The Three Sounds

Eddie Hazel

The Heavy

Peter Herbolzheimer

Heritage Blues Orchestra

Hidden Orchestra

Dave Holland Quintet

JBBG

Ahmad Jamal     

Keith Jarrett

Jaylib

Jazz Liberatorz

Cheikh Lô

Dr John

Anthony Joseph

Rickie Lee Jones

Quincy Jones & Bill Cosby

Kammerflimmer Kollektief 

Mory Kante

Salif Keita      

The Kills

Soweto Kinch

Kool and Together

Kruder Dorfmeister

Ray LaMontagne

The Landau Orchestra

Mark Lanegan

Yusef Lateef    

Eric Legnini & The Afro Jazz Beat

Black Joe Lewis & The Honeybears

Little Dragon

Ibrahim Maalouf - "Diasporas"

Ibrahim Maalouf - "Diagnostic"

Curtis Mayfield

Stuart McCallum

Madlib

Manahan Street Band

Herbie Mann      

James Vincent McMorrow

The Meters

Miracle Fortress

Nino Moschella    

Moussu T E Lei Jovents    

The National

The Natural Yogurt Band

Ninety Miles

Noir Désir

Agnes Obel

Oddisee

Oddjob

One Self

Orchestra Baobab

Aaron Parks

Jaco Pastorius

Nicholas Payton      

Jeremy Pelt & Wired

Omar Pene

Pete Rock & CL Smooth

Gilles Peterson Worldwide

Michel Petrucciani - "Le Film"

Phosphorescent

Placebo

Robert Plant & Alison Krauss

Michel Portal

Portico Quartet

Oxmo Puccino

Ramona Falls

Ernest Ranglin

Rancho Relaxo    

Steve Reich

Rico

The Roots

Doudou N'Diaye Rose

Heikki Sarmanto Quintet

Pascal Schumacher

Scientist  

John Scofield

Christian Scott    

Jill Scott

Gil Scott-Heron

Thione Seck

DJ Shadow    

Sonny Sharrock

Shawn Lee & Clutchy Hopkins

Archie Shepp & Jasper Van't Hof

Matthew Shipp & William Parker

Wayne Shorter

Slum Village

Sly and The Family Stone

Doctor Lonnie Smith

SOEL

Soft Machine

Son Of Dave

Bruce Springsteen

C.W Stoneking

Sufjan Stevens

Stranded Horse

Esbjörn Svensson Trio - "Viaticum"

Esbjörn Svensson Trio - "Live in Hambourg"

Jesse Sykes & The Sweet Hereafter

T.R.A.C

Alex Tassel

Ebo Taylor

The Temptations

Tony Tixier

Amon Tobin

Torque

Boubacar Traoré

Tribe

Troublemakers

Erik Truffaz

McCoy Tyner

Jeremy Udden

Fredo Viola

Visioneers

Miroslav Vitous

Patrick Watson 

Grover Washington Jr    

Marcin Wasilewski Trio

Weather Report - "Weather Report"    

Weather Report - "I Sing The Body Electric"

Bugge Wesseltoft

Laurent de Wilde

Bill Withers

Neil Young      

Dhafer Youssef

Bojan Z Trio

Joe Zawinul

John Zorn - "At The Gates Of Paradise"

John Zorn - "Book Of Angels Vol 10"

Recherche

Articles Récents

  • La Voie Du Silence, un nouveau disquaire à Paris 15.
    Chers amis mélomanes qui êtes de passage sur ce blog, sachez qu'il est désormais possible de nous retrouver à Paris car nous venons d'ouvrir un magasin spécialisé dans les disques vinyles. Le shop s'appelle "LA VOIE DU SILENCE" en référence au célèbre...
  • Charlie Parr - Moonshiner "live"
    Petite vidéo d'un artiste musicien originaire du minnesota, authentique et touchant mais pourtant peu reconnu sur nos terres, allez comprendre ?
  • Boite aux lettres sans pub...
    Non merci !
  • Atomic Rooster - "Black Snake" live 1972
    Extra-time en très bonne compagnie.. Chris Farlowe reste selon moi Le chanteur d'Atomic Rooster de référence, et ce petit live sandwich de la déjà très belle compo du groupe lorqu'elle est chantée par Vincent Crane en 71 sur l'album "In Hearing Of", j'ai...
  • Tony Joe White - "Tony Joe" - 1970 Rhino
    Il n'est jamais trop tard pour continuer d'apprendre de nos aînés, de même qu'il ne sera jamais mal venu de reconnaître ses erreurs, ou plutôt ses manquements, voire son incompétence partielle en matière de connaissances fondamentales de ce que devrait...

Catégories

30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 11:26

http://www.allaboutjazz.com/photos/profile/daveholland_profile.jpg

 

Un disque subtil et parfaitement interprété par la formation de Dave Holland, qui livre avec ce "Prime Directive" de 1999 un album 100% acoustique remplis d'envolés "jazzy" de grande qualité où se mêlent exigences d'écriture et lueurs d'improvisations. Enregistré sur 3 jours en décembre 98, on retrouve dans ce quintette l'équipe habituelle et talentueuse du contrebassiste (à l'exception du nouveau venu Chris Potter au sax). Elle comprend Robin Eubanks au trombone, Steve Nelson au vibraphone, et Billy Kilson à la batterie. L'association est idéale et laisse place à une unicité rythmique et mélodique imparable sur l'ensemble du disque (à ce niveau, et avec de telles compétences, il ne saurait en être autrement). Ce quintette, loin d'être avare de musique, nous offre 9 morceaux pour un peu plus de 76 minutes. 5 sont écrits par Dave Holland qui laisse à ses collègues le soin de proposer une de leurs propres compositions.

Dès les premières notes, on comprend qu'on a à faire à un grand et beau disque de jazz. Les thèmes sont simples, ouverts, et même par moments bien groovy ("Prime Directive"). De plus, de nombreux solos jalonnent la partition et sont le vrai plus de ce disque. Ils apportent une fraîcheur et un enthousiasme indéniables et sont très stimulants pour l'auditeur curieux et soucieux de se faire du bien aux oreilles. Sorti sur le label ECM (comme pour la majorité des projets solos de D.Holland), la qualité du son est, comme toujours avec les disques qu'ils éditent, impeccable, gage du savoir-faire et de l'amour que porte cette maison pour la grande musique.


 

A noter que le vibraphone, instrument relativement peu employé sur la scène jazz, se substitue parfaitement au piano et sonne même, par moments, et lorsqu'il ne s'agit pas d'un chorus, comme un Fender Rhodes ou un piano électrique (c'est le cas pour l'intro du titre "Looking Up", bluffant). Une des autres particularités de ce disque est l'utilisation par Robin Eubanks du trombone, non plus comme un simple élément mélangé aux autres cuivres pour assurer une ligne mélodique ou d'attaque de thème, mais comme un instrument à part entière. Il joue d'ailleurs des 2 instruments sur le disque (trombone et cowbell), et passe sur un même morceau et sans aucun problème de l'un à l'autre selon les besoins du jeu.

Enfin et finalement, rien à redire. Une musique qui va à l'essentiel et qui ne s'embarrasse pas d'effets ou d'un quelconque travail d'édition post-enregistrement. Pur et acoustique restent les mots d'ordre de ce disque qui respire la franchise et le plaisir de jouer jazz, simplement (quoique), mais avec quel talent!


Amazon

iTunes

Officiel

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51jJe8qDB%2BL._SL500_AA300_.jpg

Partager cet article
Repost0
22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 07:46

http://logicalleadguitar.com/magazine/wp-content/uploads/2011/10/Kenny%20Burrell/Kenny800x570Burrell.jpg 

 

Je vous propose aujourd'hui une douceur du guitariste Kenny Burell avec l'album "God Bless The Child" sorti chez CTI en 1971 et réédité par Sony en 2001.

Fidèle à son jeu caractéristique et éthéré, ce disque est une merveille et reste le seul enregistrement du jazzman pour la Creed Taylor Inc, s'accompagnant pour l'occasion de, excusez du peu : Ron Carter (basse), Hubert Laws (flute), Billy Cobham (batterie), Freddie Hubbard (trompette), Richard Wyards (piano), et Ray Barretto (percus). Tous sont dirigés par Don Sebesky, chef d'orchestre de ce projet qui réalise et arrange les morceaux de l'album.

Sortie à l'origine avec 5 titres, cette réédition est agrémentée de 2 morceaux solos jamais publiés et spécialement remixés, plus une prise "alternative" du titre "A Child Is Born".

C'est toujours un plaisir pour moi d'écouter ce disque. Simple, harmonieux et comme toujours très pro, tout pousse à apprécier le talent de ce musicien d'exception à la richesse mélodique et technique imparable. Que dire d'un titre comme "Ballad Of The Sad Young Men" ci-dessous, si ce n'est qu'il aurait été dommage qu'il ne figure pas dans sa discographie. Composé en 59 par Tommy Wolf et Fran Landesman pour une pièce musicale de Broadway qui ne verra finalement jamais le jour, la maison de disques a eu la bonne idée de l'ajouter en bonus.




 Que dire aussi de "Do What You Gotta Do" ou de "Love Is The Answer" que je mets à votre disposition dans le lecteur du haut. Plus rythmés et même presque "funky", Kenny y ajoute un poil de saturation à son ampli décelable sur certaines attaques. R.Wyards passe au piano électrique et de subtils arrangements de violons très discrets soulignent idéalement le travail de composition, sans pour autant tomber dans la facilité.

Je vous le dis, ce "God Bless The Child" est un indispensable que tout mélomane se doit de posséder, surtout au prix auquel on le trouve (également un très bon choix de cadeau).

Si vous n'arrivez pas à vous décider, tous les titres sont en écoute ici, sur Musicme.


Amazon

iTunes

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51GuyAigrAL._SL500_AA300_.jpg

Partager cet article
Repost0
9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 07:33

http://2.bp.blogspot.com/-22Eno3bi9dg/Tt-sd2pZWDI/AAAAAAAACTw/s3rZylDxkMw/s1600/Alice%252BColtrane.jpg


Alice McLeod est une multi-instrumentaliste de jazz née le 27 Août 1937 à Detroit et morte le 12 Janvier 2007 des suites de problèmes respiratoires.

Harpiste, pianiste et organiste de talent, elle apprend d'abord le classique avant que le pianiste Bud Powell ne lui fasse découvrir les spécificités du style be-bop. Elle parcourt les clubs de jazz et finit par rencontrer John Coltrane au hasard d'une performance partagée au début des années soixantes. Elle remplacera McCoy Tyner et intègrera le quartette de John comme pianiste attitrée peu de temps après.

Véritable muse pour le saxophoniste ils se marient en 1966 alors que la formation est à son apogée, mais John tombe malade et décèdera rapidement d'un cancer du foie en 1967. Durant plusieurs années elle n'aura pour seul souhait que de faire perdurer la musique de son défunt mari et reprendra nombre de ses thèmes, quelquefois accompagnée par les même musiciens présents avec le quartette.

Mystique convaincue, John l'avait initiée à l'hindouisme et elle fonde en 1975 un centre d'activités spirituelles (Ashram) pour lequel elle s'investira activement. Elle enregistre à présent sous son propre nom et s'appelle désormais "Turiyasangitananda". Son jazz s'oriente vers un style teinté d'influences indiennes ou orientales, apprenant notamment à jouer du Tampura, instrument à cordes du Moyen-Orient de la famille du Luth. Elle arrête de se produire sur scène à partir de 1978 et ne réapparaîtra qu'en 1998 à l'occasion d'un concert à New York, avant d'enregistrer un dernier disque en 2004 sur la demande de son deuxième fils, le saxophoniste Ravi Coltrane.




Cet album est un live de 1978 et reflète parfaitement ce travail de recherche musicale et spitituelle entreprit avec son mari. Les sonorités complexes et les thèmes abordés sont systématiquement liés à la représentation de son amour pour Dieu qu'elle évoque dans ses réflexions sonores. Il est partout, et elle tient à le glorifier à travers ses différentes instrumentations.

Les deux dernières pistes sont des compositions écrites par John en 1966 et qu'elle magnifie dans un style très free, soutenue par deux très bon sideman (R.Workman à la basse et R.Haynes à la batterie).

L'album est très intense comme souvent avec elle et ne satisfera sans doute que les amateurs de jazz avertis, mais que je me devais d'évoquer ici, tant l'histoire de cette femme est importante pour la culture jazz.

Comme d'habitude quelques liens essentiels en espérant que vous en profiterez, dont celui-ci, pour une écoute sur Musicme.

Amazon

iTunes

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41D218CDN8L._SL500_AA300_.jpg

Partager cet article
Repost0