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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 10:13

 

 

http://www.africahit.com/news/images/articles/2007_02/1392/u1_salif_keita.jpgS'il m'est déjà arrivé de regretter le modernisme occidental que certains artistes africains tentent d'influer dans leur jeu, considérant souvent que l'exercice manque d'interêt, parraissant très (trop) éloigné des racines musicales et humaines de ce continent enchanteur, il n'en est rien pour cet album de Salif Keita que je vous propose de découvrir aujourd'hui, 1er d'une série de 3, tous publiés par Universal (le dernier étant "La Différence", sorti fin 2009). Bien plus authentique que ses 2 essais précédents (Sosie et Papa), qui semblaient bien peu convaincants, il signe avec ce disque de 2002 un véritable retour sur la scène internationale, et livre avec Moffou un vrai petit bijou oscillant entre tradition et modernisme, indéniablement original et profond, et simplement magnifique de bout en bout.

Si la vie de cet artiste n'a pas toujours été facile, il n'en reste pas moins que l'homme est aujourd'hui, comme Thione Seck ou Baaba Maal, l'une des voix les plus représentatives de l'Afrique de l'ouest et sub-saharienne, adoré à travers le monde, et finalement reconnu chez lui, non plus comme un pestiféré maléfique du fait de sa maladie de peau, mais pour son talent de musicien et de chanteur hors pair.

Ce disque porte le nom du studio d'enregistrement qu'il a monté un an plus tôt à Bamako, au Mali. Toutefois, n'ayant pas eu le temps nécessaire pour former sur place quelques bons ingénieurs capables de graver ce projet, tout sera réalisé en France. C'est aussi le nom d'une flûte traditionnelle utilisée par les bergers de sa région. Le choix d'un tel nom n'est d'ailleurs pas un hasard puisque beaucoup d'instruments africains typiques sont utilisés pour la réalisation de cet album (calebasse-n'goni-djembé-tama), tous joués en association avec l'harmonica, l'accordéon ou le piano, permettant ainsi une grande variété d'ambiances et d'orchestrations très biens senties, toutes plus soignées les unes que les autres.

Pour l'anecdote, il y a quelques années j'ai rencontré, avec la chanteuse Hindi Zahra, un des producteurs de cet album, Jean Lamoot, véritable passionné de l'Afrique (il y a vécu longtemps). Egalement ingénieur du son dans la vie (et sur une grosse partie de Moffou), il est à l'origine de certaines idées d'arrangements, notamment celles d'inclure sur certains morceaux des parties d'accordéon (comme pour le très réussi "Yamore" en association avec Césaria Evora). Cette variété d'esprits et de cultures fait merveille et est subtilement distillée sur les 10 titres qui composent ce disque.

Majoritairement acoustique et très douce, cette oeuvre profonde est un indispensable du genre et figure déjà parmi ses plus belles pièces. Toujours sur la brèche concernant les évolutions musicales et les dernières technologies, le malien, descendant direct du célèbre Empereur Soundiata Keita, a su faire preuve d'une très grande perspicacité en s'entourant de professionnels totalement dévoués à l'artiste et au projet.

Un ensemble homogène sur lequel rayonne la voix d'un chanteur au sommet de son art auquel il convient de rendre hommage, et que je me devais de vous faire partager, puisqu'il figure dans ma discothèque.

 

Myspace

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8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 07:30

 

Je vous propose aujourd'hui ce très bel album de Ernest Ranglin sorti en 1998, et dans lequel se trouve une floppée de collaborations comprenant de nombreux musiciens ou chanteurs africains. Ce guitariste jamaïcain fait parti du patrimoine culturel de son pays et se révèle très jeune comme un excellent guitariste que l'on qualifiera souvent de virtuose, et distingué par le New York Times qui écrira de lui qu'il est le «patriache de la musique jamaïcaine».

 

Né en 1932, il apprendra la guitare en véritable autodidacte, soutenu et encouragé par ses oncles musiciens qui comprennent bien vite que le jeune Ernest possède là un don et des facilités qu'il serait dommage de ne pas encourager. A 14 ans il quitte alors Mandeville pour venir s'installer dans la capitale Kingston. Quelques années plus tard et fort de prestations déjà très remarquées (notamment au sein du groupe de Eric Deans), il fait la rencontre un peu par hasard de Chris Blackwell. L'homme se repose au bord de la piscine d'un hotel et entend pour la première fois le jeune Ranglin, alors en train de jouer pour les clients du lieu. Bluffé par sa technique et ses gammes rondements tricottées, il décide de  l'enregistrer sur le champ, débuttant par la-même sa très prolifique carrière de producteur, celle-la même qui le mènera à populariser le reggae dans le monde entier. Pour l'heure son protégé profite de l'émergence de ce courant musical et signe quelques titres au côté du bassiste Cluet Johnson dont le célèbre "Shuffling Bug", considéré comme le premier enregistrement historique de ska et qui figure encore aujourd'hui comme un modèle du genre. Ranglin devient alors un des favoris des producteurs de Kingston et accompagne tous les plus grands groupes de Jamaïque, avant d'émigrer à Londres au milieu des années 60, où il arrange en 1964 le morceau "My Boy Lolli Pop", interprété par Milli Small, et qui connait un très gros succès en Angleterre. Par la suite il se remet au jazz, ses premières amours, et accompagne pendant un temps le pianiste Randy Weston, tout en continuant régulièrement d'officier comme sidemen sur des productions reggae.

Sa musique actuelle est un savant mélange de jazz sur une base souvent reggae, mais pas seulement, pour preuve cet album que je vous propose de découvrir maintenant, qui est une de ses plus belles réussites, véritable condensé de folklore africain qu'il imprègne de son style si reconnaissable, et en parfaite adéquation avec ce qu'il expérimente depuis maintenant plus de 50 ans.

Cela faisait 22 ans qu'il n'était pas retourné au Sénégal, ce pays qu'il connait bien pour y avoir accompagné Jimmy Cliff en 1976, et où il fera la connaissance du tout jeune chanteur Baaba Maal. 22 ans plus tard la magie est toujours aussi présente. Après quelques jours passés à visiter le pays, il retrouve avec plaisir ses amis musiciens d'antan, et tous passent les 9 jours suivants au studio 2000 de Dakar à enregistrer ce perspicace "In Search Of The Lost Riddim", oeuvre majeure et incontournable pour tous les amateurs de musique africaine.

Un album 100% acoustique où sont présents entre autres Baaba Maal, Mansour Seck, Alioune M'Baye Nder ou Cisse Diamba Kanoute, apportant chacun leurs contributions chantées ou musicales, et simplement impeccables de professionnalisme.

Ernest Ranglin est évidemment le chef d'orchestre du projet mais laisse chacun s'y exprimer très librement, conférant à l'ensemble une unité indéniable qui, à l'écoute, transparait de manière certaine. Tous prennent beaucoup de plaisir à jouer ensemble pour nous offrir 11 titres et 70 minutes d'évasion.

Une immersion dans le secret des sages, à la recherche des rythmes oubliés.

  

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 09:45

 

Bacaar

Mathiou

Yen Bi


http://1.bp.blogspot.com/_c8LNGp0k9_c/SIuSMLbLKBI/AAAAAAAADRE/gX6zJQdOkrE/s400/tseckThione-orange-BE.jpgEn France, on ne connait de Thione Ballago Seck que son album Orientissime (ou presque) sorti en 2007, et qui associe les rythmes sénégalais à la musique traditionnelle égyptienne. Très ambitieux et plutôt réussi, ce disque est tout de même peu représentatif de ce que l'homme a l'habitude de produire au Sénégal, et on comprend clairement qu'il s'agit là plus d'un coup médiatique de la maison de disques qui tente de faire connaitre cet artiste en Europe, que d'une initiative décidée par le chanteur. Que voulez-vous, les majors dans leur souci de rentabilité sont frileuses et optent souvent pour des produits acidulés et formatés en vue de toucher le public européen.

Avec moi ça ne prend pas et je vous propose donc d'écouter ici un de ses plus beaux morceau, Yen Bï, figurant sur l'album Favori sorti en 2000, mais beaucoup plus authentique et percutant que cette tentative d'occidentalisation musicale. Ces gens-là n'ont pas compris où se trouve l'interêt de la musique sénégalaise, musique très rythmée et mélodieuse.

Dès la première frappe de sabar ou de tama, on se retrouve plongé dans les chaudes ambiances festives dakaroises et on ne peut s'empêcher de se trémousser fébrilement. La voix de Thione Seck est toujours aussi belle et emplie de saveurs africaines parfaitement interprétées. Comme souvent il chante Dieu, sa principale source d'inspiration et tente de porter sa parole au travers de sa musique (pour ma part je ne comprends pas, et ce n'est pas plus mal).  

Les batteurs frappent juste et bien, tout comme les autres musiciens, tous de véritables vedettes aux yeux du peuple sénégalais. Il suffit de monter dans un taxi pour s'en rendre compte, ou bien d'observer à quel point cette musique rend joyeux hommes et femmes qui n'attendent que cela pour se lancer dans les plus folles chorégraphies locales.

Sachez que T. Seck a notamment joué en 1974 avec le fameux et folklorique Orchestra Baobab, et jouit depuis lors d'une très grande notoriété. A noter aussi qu'il demeure le principal porte-parole de la mélodie africaine, et ce malgré l'avènement des nouvelles technologies dont beaucoup d'autres chanteurs africains usent, souvent à mauvais escient. La principale différence réside sans doute dans le fait que lui n'a pas de pas de grandes prétentions, mais qu'il maîtrise parfaitement ce qu'il s'applique à faire depuis maintenant plus de 40 ans, déjà.  

Je pense que vous devriez aimer, surtout avec ce beau soleil qui arrive enfin, idéal pour mettre le coeur en joie.  

 

Myspace

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