Bon Iver - "For Emma, Forever Ago"
Miles Davis - "Filles De Kilimanjaro"
Miles Davis - "A Tribute To Jack Johnson"
Toumani Diabate & Ballake Sissoko
Gene Harris & The Three Sounds
Eric Legnini & The Afro Jazz Beat
Black Joe Lewis & The Honeybears
Ibrahim Maalouf - "Diagnostic"
Michel Petrucciani - "Le Film"
Archie Shepp & Jasper Van't Hof
Matthew Shipp & William Parker
Esbjörn Svensson Trio - "Viaticum"
Esbjörn Svensson Trio - "Live in Hambourg"
Jesse Sykes & The Sweet Hereafter
Weather Report - "Weather Report"
Weather Report - "I Sing The Body Electric"
Miles Davis - "Filles De Kilimanjaro"
Eric Bibb - "Deeper In The Well"
Sly & The Family Stone - "There's A Riot Goin' On"
Etoile De Dakar Vol 4 - "Khaley Etoile"
Pete Rock & CL Smooth - "The Main Ingredient"
Ahmad Jamal - "At The Pershing - Not For Me"
John Ellis - "Roots, Branches & Leaves"
Miroslav Vitous - "Magical Shepherd"
A 71 ans, l'inventeur de l'afrobeat à le poignet toujours aussi souple. La qualité de la vidéo n'est pas top mais le son est suffisamment propre pour en prendre plein les oreilles. Je vous laisse savourer la musique et apprécier la technique du papy du groove.
Tony Allen : batterie, Jean-Jacques Elangué : saxophone, Stéphane Belmondo : trompette,
Mehdi Haddab : Oud, Idriss El Mehdi : Guembri
Avis aux chanteuses de R&B en manque d'inspiration; les miauleuses ou les amoureuses transies incapables de produire de la nu-soul de qualité sans trémolo de gorge pathétique ou vocalises dénués de toute créativité. Arrêtez le massacre et replongez-vous de toute urgence sur le tout premier Jill Scott, le seul et unique vrai disque de la diva qui vaille encore la peine de s'y intéresser. Presque 12 ans après sa sortie, il reste l'un des rares albums du genre qui continue de m'enchanter. Et si vous avez pris le train en marche, que vous ne l'avez découverte que plus tard, et que par conséquent vous ne vous sentiez pas concerné par le sujet (ce que je comprendrais tout à fait au vu des biens moins intéressantes réitérations de la chanteuse), il se pourrait pourtant bien que vous envisagiez les choses différemment lorsque vous aurez écouté "Who Is Jill Scott", qui, je le pense vraiment, est sans aucun doute l'une des références qualitatives en la matière. L'année 2000, c'était avant tout pour la nu-soul, " Voodoo" de D'Angelo, et "Who Is Jill Scott" de Jill Scott. Les nostalgiques se rappeleront bien sûr de sa première apparition sur le morceau "You Got Me" des Roots, un an auparavant. Moi je me souviens surtout du choc que j'ai reçu la première fois où j'entendis "Love Rain" sur radio Nova.
Une parallèle de Erykah Badu en moins hip hop et en plus "orchestrée", en mieux arrangée, capable d'y associer des textes parlés ("Exclusively" - "Watching Me"), d'autres chantés ("Do You Remember" - "Gettin' In The Way" - "The Way"), ou même les 2 à la fois ("A Long Walk" - "Honney Molasses"), sur des tons plus ou moins R&B selon les morceaux. Pour tous, un même concept. Une basse sourde et profonde mise en avant, des pieds lourds qui lui répondent, des caisses claires qui claquent, des claviers aux couleurs du jazz, du hip hop ou de la soul, des cuivres, quelques samples éparpillés, des arrangements de violons, tout pour satisfaire Jill Scott qui n'a plus qu'à dérouler le tapis rouge. Au final, un gros son très produit qui recèle plus de subtilité qu'il n'y paraît. Mes 2 seuls regrets, "He Loves Me" et "Show Me", 2 morceaux pas très inspirés, trop légers pour intéresser, et qui ne se distingueront pas vraiment pour leur originalité. Pour le reste, l'ensemble est "calibré" pour durer, fait et écrit pour "marcher" et pour vendre (sans doute), mais néanmoins consistant et très bien réalisé. D'ailleurs, les productions ont beau être très nombreuses (Andre Harris - Roy Ayers - Amir Thompson - Jeff Townes - Vidal Davis - James Poyser....), au risque de se perdre dans un amas de sonorités diverses et variées, on retrouvera tout de même une vraie cohérence artistique tout au long de l'album.
Je vous avais déjà parlé du magnifique "For Emma for Ever Ago", et plus récemment de "Bon Iver", un 2e album que je prends toujours plus de plaisir à écouter. Aujourd'hui je vous propose le morceau "Beach Baby" que Justin Vernon interprète en petit comité au Memorial Hall de Cincinnati. Il est extrait du EP "Blood Bank" sorti en 2009.
Ici le trio de cordes joue note pour note la partition prévue à l'origine pour la guitare "lap steel". Ce morceau a priori simpliste prend ici tout son sens et révèle totalement son charme et sa grâce. il se trouve une nouvelle magnifié par l'interprétation qu'en fait Justin Vernon, toujours aussi touchant lorsqu'il commence à chanter, accompagné de sa guitare. J'imagine que le public n'en aura pas loupé une miette.... de bonheur.