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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 08:31
http://www.interference.com/wp-content/uploads/2010/02/peter-gabriel.jpg
Peter Gabriel est comme le bon vin. Plus il vieillit, plus il gagne en expressivité et en substance. Pour la réalisation de "Scratch My Back" sorti en 2010, il décide d'associer des reprises de chansons à un orchestre symphonique légèrement diminué. Plus de 40 musiciens tout de même regroupés dans les studios de son label Real World participeront à la mise en musique des réinterprétations de titres de David Bowie, Arcade Fire, Radiohead, Neil Young, Lou Reed, Talking Heads ou Bon Iver; un vieux rêve qui taraudait l'artiste depuis longtemps. Ce projet très ambitieux n'a donc plus rien à voir avec ce que beaucoup connaissait de lui et marque une relative rupture artistique d'avec ses précédents albums, et c'est un coup de maître.
http://ecx.images-amazon.com/images/I/31IP%2BXdaOzL._SL500_AA300_.jpg
Bien que la plupart des morceaux soient déjà des "classiques" de l'histoire de la musique moderne, tous trouvent ici une nouvelle forme d'écriture qui leurs sied parfaitement. Les arrangements (John Metcalfe) y sont forcément pour beaucoup, mais la réalisation dans son ensemble est impeccablement conduite. Le meilleur conseil serait d'ailleurs d'écouter "Scratch My Back" à fort volume, et si possible sur de bonnes enceintes pour bien apprécier le travail du mixage. Ici pas de petitesse mais de la grandiloquence sans démesure, sans renfort d'apparat, au service de la musique. Choeurs, cordes, bois, cuivres et piano ajoutent au lyrisme de l'oeuvre sans pour autant "plomber" l'atmosphère, forcément forte et chargée par nature. Et puis il y a ce grain si singulier de Peter Gabriel...
Des titres très réussis, d'autres un peu moins évidents. A vous de voir.

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 11:10

A 71 ans, l'inventeur de l'afrobeat à le poignet toujours aussi souple. La qualité de la vidéo n'est pas top mais le son est suffisamment propre pour en prendre plein les oreilles. Je vous laisse savourer la musique et apprécier la technique du papy du groove.  

Tony Allen : batterie, Jean-Jacques Elangué : saxophone, Stéphane Belmondo : trompette,

Mehdi Haddab : Oud, Idriss El Mehdi : Guembri 

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 11:15

 

http://www.musicsavesmysoul.com/wp-content/uploads/2011/08/jill_scott_new.jpg

 

Avis aux chanteuses de R&B en manque d'inspiration; les miauleuses ou les amoureuses  transies incapables de produire de la nu-soul de qualité sans trémolo de gorge  pathétique ou vocalises dénués de toute créativité. Arrêtez le massacre et replongez-vous de toute urgence sur le tout premier Jill Scott, le seul et unique vrai disque de la diva qui vaille encore la peine de s'y intéresser. Presque 12 ans après sa sortie, il reste l'un des rares albums du genre qui continue de m'enchanter. Et si vous avez pris le train en marche, que vous ne l'avez découverte que plus tard, et que par conséquent vous ne vous sentiez pas concerné par le sujet (ce que je comprendrais tout à fait au vu des biens moins intéressantes réitérations de la chanteuse), il se pourrait pourtant bien que vous envisagiez les choses différemment lorsque vous aurez écouté "Who Is Jill Scott", qui, je le pense vraiment, est sans aucun doute l'une des références qualitatives en la matière. L'année 2000, c'était avant tout pour la nu-soul, " Voodoo" de D'Angelo, et "Who Is Jill Scott" de Jill Scott. Les nostalgiques se rappeleront bien sûr de sa première apparition sur le morceau "You Got Me" des Roots, un an auparavant. Moi je me souviens surtout du choc que j'ai reçu la première fois où j'entendis "Love Rain" sur radio Nova. 

 

 

 

Une parallèle de Erykah Badu en moins hip hop et en plus "orchestrée", en mieux arrangée, capable d'y associer des textes parlés ("Exclusively" - "Watching Me"), d'autres chantés ("Do You Remember" - "Gettin' In The Way" - "The Way"), ou même les 2 à la fois ("A Long Walk" - "Honney Molasses"), sur des tons plus ou moins R&B selon les morceaux. Pour tous, un même concept. Une basse sourde et profonde mise en avant, des pieds lourds qui lui répondent, des caisses claires qui claquent, des claviers aux couleurs du jazz, du hip hop ou de la soul, des cuivres, quelques samples éparpillés, des arrangements de violons, tout pour satisfaire Jill Scott qui n'a plus qu'à dérouler le tapis rouge. Au final, un gros son très produit qui recèle plus de subtilité qu'il n'y paraît. Mes 2 seuls regrets, "He Loves Me" et "Show Me", 2 morceaux pas très inspirés, trop légers pour intéresser, et qui ne se distingueront pas vraiment pour leur originalité. Pour le reste, l'ensemble est "calibré" pour durer, fait et écrit pour "marcher" et pour vendre (sans doute), mais néanmoins consistant et très bien réalisé. D'ailleurs, les productions ont beau être très nombreuses (Andre Harris - Roy Ayers - Amir Thompson - Jeff Townes - Vidal Davis - James Poyser....), au risque de se perdre dans un amas de sonorités diverses et variées, on retrouvera tout de même une vraie cohérence artistique tout au long de l'album.

Aujourd'hui, avec le recul et mon âge avancé (ce qui, comme le démontre ce blog, implique nécessairement de profondes restructurations envers mes préférences musicales), je reste très attaché à ce disque que j'ai même pris la peine de racheter tant le premier était rayé, fatigué, rendu quasiment inutilisable par mes maltraitances passées. J'ai même tenté (au moins un temps), de suivre la diva dans ses pérégrinations, mais vite déçu, le charme s'était rompu. Reste cette unique rencontre et le souvenir nostalgique de ce disque groovy que Jill Scott ne parviendra jamais à reproduire.
 
http://clatl.com/imager/jill-scott-who-is-jill-scott-words-and-sounds-vol1/b/original/1375451/971b/Jill-Scott-Who-Is-Jill-Scott-Words-Sounds-vol.1.jpg
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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 08:42
http://www.hiddenorchestra.com/wp-content/gallery/live/orchestra-kelburn-garden-party-2.jpg
Initialement intitulé du nom de son leadeur le Joe Acheson Quartet, ce n'est que lorsque le groupe s'engage chez Tru Thoughts Records que la signature change pour devenir le Hidden Orchestra, en référence aux orchestres de fosses que l'on peut encore apprécier dans certains théâtres ou sous certaines scènes d'opéra. Les plus observateurs d'entre vous connaissent déjà forcément cette formation révélée l'année dernière et saluée par une critique internationale unanime, mais pour tous ceux qui ont loupé le coche et qui seraient passer à côté de cet ovni musical que les traditionnels étiquetages ne sauraient cataloguer comme il se doit, je suis heureux d'en faire ici la promotion et de vous faire partager leur musique unique, intemporelle, et révélatrice de la créativité débordante dont sont capables les esprits les plus ouverts. 
Dans la vie il existe 2 sortes de musique. La bonne, et la mauvaise. Cela tombe bien, car non seulement les 10 membres composant le Hidden Orchestra sont tous de très bons musiciens, mais ils ont en plus décidé, tout affreux rebelles irrespectueux des règles de l'uniformisation cérébrale qu'ils soient, d'opter pour la première solution proposée, faire de la bonne, et même de la très bonne musique. Vous n'aviez encore jamais entendu parler de leur premier album "Night Walks"? Et bien vous savez maintenant pourquoi. En France on a du mal à promouvoir ce genre de musique comme il conviendrait. Aussi génératrice d'idées novatrices et inovantes soit-elle, elle intéresse peu les principaux médias. Pour y avoir droit vous devrez en passer par une presse de têtes chercheuses, rodée et aguerrie aux pires nouveautés en place sur le marché du disque, ou bien encore par quelques radios ou émissions autrement moins impliquées par la vente en gros de tête de gondole que par le respect de son auditorat, soucieux pour sa part d'en tirer autre chose que du simple "réchauffé-consommé". A y regarder de plus près, on est quand même pas mal cerné par la merde, et ça fait chier. C'est pas encore la guerre, mais pas loin. Heureusement tout n'est pas perdu, loin de là. La vie peut le pire et le meilleur. 
Une poche de résistance de plus s'est formée et opère cette fois depuis Edinburgh. Ses idées sont claires. Offrir l'espoir, des rêves et des idéaux simples, à quiconque aurait encore foi en la croyance de l'esprit magique. Avec eux tout scintille, tout sonne de mille feux, en cinémascope et dans nos crânes; la naissance d'un nouvel idéal. 
http://bazarmusikal.files.wordpress.com/2010/12/hidden-orchestra-night-walks.jpg
Plus simplement, "Night Walks" porte bien son nom et s'écoute avec délectation le temps d'une promenade au clair de lune sur un fond de symphonie hypnotisante. Elle larmoie presque, la lune, tant les frissons la parcourent à l'écoute de "Strange" ou "Antiphon". Elle chavire et sort de son astre pour se poser sur "Dust", s'endort et s'éveille au son de "Tired and Awake", rit du bonheur de "Footsteps", et plane avec "Undergrowth", avant de rejoindre sa place et de redescendre sur Terre. 
Bon voyage mesdames et messieurs les humains, prenez votre pied, et n'oubliez pas de garder les idées claires pour un atterrissage en douceur.  
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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:18

Je vous avais déjà parlé du magnifique "For Emma for Ever Ago", et plus récemment de "Bon Iver", un 2e album que je prends toujours plus de plaisir à écouter. Aujourd'hui je vous propose le morceau "Beach Baby" que Justin Vernon interprète en petit comité au Memorial Hall de Cincinnati. Il est extrait du EP "Blood Bank" sorti en 2009. 

 Ici le trio de cordes joue note pour note la partition prévue à l'origine pour la guitare "lap steel". Ce morceau a priori simpliste prend ici tout son sens et révèle totalement son charme et sa grâce. il se trouve une nouvelle magnifié par l'interprétation qu'en fait Justin Vernon, toujours aussi touchant lorsqu'il commence à chanter, accompagné de sa guitare. J'imagine que le public n'en aura pas loupé une miette.... de bonheur.

 
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